Idris Peck
MESSAGES : 39 PSEUDO : ali. CREDITS : twisted lips.
| Sujet: [F] SOSSAMON ○ love is a silent thief. Mar 18 Fév - 15:29 | |
| revenez, ou je mourrai.
“reste ainsi, je veux te regarder, je t'ai tellement regardé, mais tu n'étais pas pour moi.” {google@tumblr | a. baricco} ○ ● ○
nom, prénom ● laïla sloane. âge ○ trente-huit ans. date et lieu de naissance ● au choix. nationalité et origines ○ au choix. statut civil ● mariée. état monétaire ○ compte en banque bien fourni. traits de caractères ● ambitieuse, autoritaire, formatée, bien comme il faut, intuitive, hardie, conventionnelle, hautaine, routinière. groupe ○ cup of coffee. ✯ FASHION ISN'T A CRIME, UNLESS WHO WEAR IT WRONG. Laïla c’est tout ce qu’il faut, lorsqu’il le faut. La tête haute, le port de reine. C’est la bienséance qui passe avant tout, le travail qui coule dans ses veines. C’est un job parfait, un mari merveilleux, la vie dont tout le monde rêve. Bonne fille, mauvais rêve. Enfermée dans cette prison dorée qu’elle a elle-même montée, il semblerait qu’elle ait trouvé la clé. Mais elle hésite. Elle a peur Laïla, peur de tout quitter. Qu’être sinon la perfection ? + Pour la famille, c’est au choix, elle peut être fille unique comme ne pas l’être. Je ne la vois pas avoir été élevé par des parents luttant à la fin du moins mais elle n’a pas à être milliardaire non plus.
Laïla et Driss, c’est seize ans d’écart, une vie de différence. Et pourtant c’est beau, c’est fort, c’est vivre et rêver. Tout commence lorsqu’elle l’engage. Un photoshoot, comme les autres. Pourtant c’est elle qu’il regarde, tout du long. Une limousine partagée et un baiser volé, un cœur éprit. Elle est mariée, il le sait, elle le sait et pourtant ils s’aiment, violemment, à l’arrière de cette limousine. C’est une fois, hors du temps, hors du monde. Et puis deux, trois. Des excuses pour se voir, des jeux pour s’observer. Elle se sent vivante avec lui, elle se sent pousser des ailes. Elle a croqué la pomme. Son mari est parfait, sa réputation est parfaite alors elle s’échappe. Elle ne dit rien, elle embrasse sa double-vie. Jusqu’à ce qu’ils se rencontrent. Son mari, si parfait, aimant, patient. Et Idris, sanguin, passionné, impulsif. Alors elle décide d’arrêter. Elle décide de choisir son mariage. Son mari, sa vie parfaite. Mais Driss est partout, il refuse d’abandonner. Il refuse de voir ce qui les sépare pour se concentrer sur eux, sur ce qui vibre en lui lorsqu’elle est présente. Il ne compte pas abandonner, l’abandonner. - Spoiler:
Il l’observe, un sourire impudent aux lèvres alors qu’il laisse son tee-shirt glisser au sol. – Tu demandes à tous tes mannequins de se déshabiller dans ton bureau ? Il lui demande alors, immobile. Elle hoche vaguement la tête, obnubilée par son torse ce qui fait jaillir une pointe de fierté toute masculine en Driss. – Laïla ? Sourire au coin des lèvres, les yeux qui pétillent, il la ramène à la raison. Ses joues se teintent d’un cramoisi absolument délicieux et il se fait violence pour rester immobile. – Désolée, il me faut reprendre tes mesures. Ses sourcils se froncent alors que la brune se lève déjà, ses mains papillonnant autour de son torse armé de son mètre. Driss glisse ses mains le long de ses bras jusqu’à ses mains, qu’il immobilise. – Il me semble que tu as des stylistes pour faire ça Laïla. Il lui glisse à l’oreille, avant de caresser la courbe de sa mâchoire du bout de son nez, de remonter jusqu’à ses lèvres, de les embrasser. Si ce baiser se fait doux, il en devient vite passionné, ardent, empressé. Les mains de Laïla glissent sur son torse alors qu’il la soulève pour la poser sur son bureau, confortablement installé entre ses jambes. Il ne brule que pour elle, que pour ces moments volés. Pourtant il sait, il sait que c’est trop dangereux pour elle. Pas comme ça, pas ici. Il lui faut concentrer toute sa volonté pour reculer, pour quitter le confort de ses bras, l’odeur de sa peau fumée, la douceur de ses mains. Mais il recule. Pour elle. – Chez moi. Ce soir. D’une main, il lui incline la tête pour déposer un baiser sur son front. Tout autre zone causerait sa perte. D’un geste élégant, il se baisse pour ramasser son tee-shirt, le passer et quitter son bureau. Son esprit rejouant la scène, son corps raide, prêt. Pour elle.
(...) Il la remarque. Les lumières tamisées, la foule compacte, la sueur qui coule le long de son front. Et pourtant il la remarque. Comment pourrait-il voir quelqu’un d’autre alors qu’elle est là, juste là. Il ne se déconcentre pas, c’est son heure, son moment, son concert. Mannequin, c’est pour l’argent, la frime, la renommée. C’est ça qui le fait vibrer, qui le fait vivre vraiment. Chanter, et elle. Laïla. Et ses grands yeux chocolat, cette lèvre qu’elle n’arrête de mordiller, ce visage angélique. Un appel à la luxure. Un appel au romantisme. Un appel. Il la quitte à regret du regard, le pose sur ses amies puis le reporte sur la foule. Pourtant, il est électrisé par sa présence, le corps en ébullition. Le spectacle est terminé mais il ne la rejoint pas. Il commande une bière, observe la salle, signe quelques autographes. Son regard dévie vers elle, n’arrive à la lâcher. Elle est splendide, avec sa robe de prostituée, comme elle l’appelle. Lorsqu’il capte son regard, c’est son corps qu’il balaie et elle rie. Parce qu’elle comprend. Elle comprend la blague sous-jacente. Il l’imagine rougir sous les projecteurs. Il l’imagine nue sur scène. Il l’imagine partout, tout le temps. Sa muse. Son cœur. – Eh Idris, c’était géant. Dit Ana. Ou Becca, il ne sait plus avant qu’elle ne se colle à lui. Il a le temps de voir les sourcils de Laïla se rejoindre, puis de la voir se détourner. Il giflerait bien cette fille, cette fille insignifiante qui la détourne de Laïla mais il n’en fait rien. Les apparences, sauvons les apparences. Il la câline, la cajole mais il ne pense qu’à elle, à Laïla.
(...) La lumière du jour sublime son corps nu, joue avec sa peau halée. Spectacle qu’il n’imagine pouvoir se lasser. Ses doigts courent sur la courbe de ses fesses, cajole son aine, se repait de ses côtes. Elle ouvre les yeux, doucement et sourit. Pas encore tout à fait éveillée ni endormie. Pas encore tout à fait là et pourtant déjà heureuse. Le cœur de Driss se serre, de bonheur, de tristesse. La joie de savoir que ce sourire lui est destiné, l’amertume de la savoir à un autre. – Bonjour. Elle susurre, se tournant vers lui. Loin. Il leur a fallut aller si loin pour pouvoir partager une nuit. Une simple nuit. Mais il serait parti à l’autre bout du monde pour elle. Il le savait, savait qu’elle causerait sa perte, douce mort, exquise mort qu’elle serait. – Bonjour. Il ne peut résister plus longtemps à la tentation de sa peau et y dépose ses lèvres, baisers après baisers. Son nez la chatouille et son rire le transperce. Ce rire, ce rire. Il remonte lentement, le long de son corps et dépose un dernier baiser sur ses lèvres. – Le mannequin était bien ? Il demande finalement. C’était la raison de sa présence ici, au Mexique. Un mannequin quelconque qui n’avait que peu d’intérêt à ses yeux. – Hm,hm. Elle répond, déjà ailleurs, dans ce lieu qui leur appartenait. Cette bulle qu’ils avaient créé. – Tu veux déjeuner ? Mais ses mains lui prouvent à quel point ils pourraient s’amuser autrement. Elle approuve d’un gémissement, et ils oublient le déjeuner.
- Rentre chez toi Idris. Sentence sans appel qu’elle murmure du bout des lèvres, le regard fuyant, sa main serrant compulsivement la poignée de son sac. – Je vais le prendre chérie. Lui, le nuage de sa vie, l’ordure qui touche sa Laïla, qui ouvre et referme ses yeux sur elle, qui lui offre ce qu’elle est, tout ce monde qu’il ne peut offrir. – Tu dois manger. Il lui rappelle. Elle oublie souvent et les circonstances font qu’ils n’ont pas prit le temps de se nourrir. – S’il te plait. Son ton se fait implorant, si insistant qu’il conçoit à les quitter, à la quitter. Sans un mot, sans un regard en arrière. Lui parle d’un détour, du fait qu’elle doive rentrer seule. Tout comme lui. Seuls dans un monde si peuplé. Il devrait rentrer chez lui. L’oublier. Qu’est ce qu’il ne donnerait pas pour pouvoir, pour faire taire cette souffrance qui pulse en lui, qui s’accroche à ses os. Pourtant il fait un détour. Et passe devant chez elle. Il ne sait comment y parvient avant. Il dépose son paquet, fantôme de la nuit et traverse la rue, se poste en face. Et il la voit, il la voit sourire lorsqu’elle aperçoit son plat chinois favoris. La voit serrer cette poche contre soit en balayant la rue du regard. Il en rêve mais ne s’avance pas. Pas ce soir. Ce soir, il va rentrer chez lui. Seul.
- Citation :
bonjour, bonsoir, bienvenue par ici ! je vais commencer par les choses techniques, shannyn est non négociable. Je sais, on la voit peu, voir jamais, il n’y a pas autant de pages d’avatars que la dobrev mais elle est magnifique, elle est parfaite et c’est elle que j’ai vu pour laïla. le prénom est non négociable, mais le nom c’est vous qui voyez, si vous voulez l’intégrer à une famille déjà présente. évidemment, elle est indispensable à mon driss alors je vous chérirai milles fois si vous la prenez. | |
|