◊◊ heaven knows we belong way down below.

nom, prénom ● Beaton, Debi. Petite précision ici, Debi n'est nullement le diminutif de Deborah, inutile donc, d'essayer de l'y rattacher à tout prix. âge ○ Elle vient de fêter ses vingt-six ans il y a peu. date et lieu de naissance ● 18 Juillet, à New York. Elle est partie vivre à Chicago dans le cadre de ses études, et n'est plus jamais retournée dans la grande pomme, à l’exception bien sur des fêtes de noel. nationalité et origines ○ Née américaine, elle aurait pu posséder la double nationalité, car sa mère est d'origine australienne. Pour autant, elle n'est jamais allée là bas. statut civil ● Célibataire. Elle ne fait qu'enchainer les relations sans intérêt. C'est à croire qu'elle les collectionne. état monétaire ○ Modeste, disons qu'elle gagne assez pour s'offrir un train de vie décent, mais n'est pas non plus dans une situation confortable, car tantôt il lui arrive d'oublier de payer un loyer. En réalité, elle s'en sort, et c'est ce qui compte, elle ne se plaint jamais. traits de caractères ● Brouillonne, indépendante, rieuse, sociable, têtue, feignante, possessive, battante, franche, passionnée, désorganisée, jalouse. groupe ○ Vanilla Cream.

Elle n'est pas née une cuillère d'argent dans la bouche, en réalité c'est tout le contraire. Debi a du se battre pour en arriver là où elle est aujourd'hui, et elle n'en est pas peu fière. ◊ Bien qu'ayant obtenu un diplôme en lettres classiques, elle se destinait à autre chose qu'être enseignante, ou journaliste comme bon nombre de ses pairs. Non, ce qui la faisait rêver était le monde de la mode. Les strass et les paillettes en somme. C'est grâce à beaucoup de persévérance, qu'elle a décroché un job d'assistance à Vogue Magazine. ◊ Si son budget ne suit pas des masses pour s'acheter des pièces de haute couture, Debi sait cependant très bien s'habiller, et entretient un style très élégant. ◊ Son salaire n'est pas suffisant, aussi, donne t-elle des cours de danse à ses heures perdues. Autrement dit deux à trois fois par semaine. ◊ Les plaisir simples de la vie font son bonheur : un pot de crème glacée au chocolat devant la télévision avachie sur son canapé, constitue son bon nombre de ses soirées. ◊ La musique c'est littéralement toute sa vie. Elle ignore comment font ces personnes qui n'ont aucune accointance dans la matière. ◊ Franche et brute de coffre, elle n'hésite pas à dire ce qui la dérange. ◊ Elle ne supporte pas ces pimbêches à haut talons qui la reluquent quotidiennement au travail, parce qu'elle ne porte pas du Chanel ou du Dior. ◊ Elle carbure aux frappucinos à la vanille, et se ballade toujours avec un gobelet à la main. ◊ Elle change souvent de coupe de cheveux, que ce soit la couleur ou la longueur. Elle a toujours apprécié le changement. ◊ Elle collectionne les paires de chaussures qui commencent sérieusement à s'entasser dans son placard. ◊ Lorsqu'elle a de l'alcool dans le sang, elle peut facilement s'emporter, et les choses peuvent devenir très moches. ◊

- Comment avez-vous obtenu ce job et pourquoi le gardez-vous?
Une fois son diplôme en poche, Debi savait déjà ce qu'elle voulait faire plus tard : travailler dans l'industrie de la mode. Bien sur, elle était consciente du fait que ce ne serait jamais évident, après tout elle n'était pas née dans ce milieu, ses parents étant de modestes petits employés de bureaux. Néanmoins, c'était son choix, et pour cela, elle était prête à se battre. Seule, avec pour seul compagnon sa valise, elle migra donc vers Chicago, décidée à décrocher un emploi coute que coute. Les premières semaines ne furent pas aisées, et elle dû travailler dans des fast food, afin d'obtenir de quoi payer son loyer à la fin du mois. La chance décida finalement de lui sourire après plusieurs entretiens, et elle obtint un poste d'assistante auprès de la maison Vogue. De quoi commencer par la petite porte en somme.

- Quel ont été vos progrès dans votre domaine, vos accomplissements?
Si ses connaissances dans la mode étaient perfectibles, c'est désormais chose acquise. Non pas qu'elle soit la prochaine Anna Wintour, mais elle se débrouille pas mal, et sait apprendre de ses erreurs. Certes, on ne lui demande que très rarement son avis, après tout, Debi est uniquement supposée avoir un rôle de secrétaire et tout planifier pour son patron, mais il semble satisfait de son travail. De telle sorte, qu'on peut affirmer d'une certaine façon, qu'elle a su faire des progrès, bien qu'elle ne s'arrêtera pas en si bon chemin.

- Que pouvez-vous nous dire sur votre travail?
Et bien, ce n'est sans doute pas le plus glamour qui soit. Elle ne pose pas, n'a pas la chance de porter des vêtements hors de prix, ou de sortir avec des mannequins et célébrités de renommée, mais elle s'en contente. Si officiellement son poste est censé être celui d'une assistante, en réalité, elle fait plutôt office de secrétaire personnelle pour la personne à qui on l'a assigné. Elle doit s'occuper de son planning, gérer ses rendez vous, lui rendre compte des derniers articles parus, etc. En somme, c'est la petite main derrière le plus gros du travail. Tantôt, il arrive qu'on l’envoi à l'extérieur pour aider à la supervision de certains shootings, mais elle ne possède pas vraiment de réelle responsabilité.

- Comment vous organisez travail et famille, comment sont-ils et que représente chacun d'entre eux pour vous?
Ses parents savent ce que ce travail représente pour elle, et ont toujours été très fiers du chemin qu'elle a réussi à parcourir seule. Néanmoins inquiets (ils connaissent les déboires du milieu), ils l'appellent régulièrement pour prendre de ses nouvelles et s'assurer que tout va bien. Quoi qu'il en soit, elle tâche de les voir à chaque qu'elle a des vacances - ils sont restés à New York -, mais elle ne les oublie pas, étant particulièrement proche d'eux.