imogen, beauty queen in tears

nom, prénom ● mensfields, imogen. âge ○ vingt-six ans date et lieu de naissance ● un certain jour, à chicago. nationalité et origines ○ états-uniennes. statut civil ● célibataire. état monétaire ○ aisé, de part ses parents. traits de caractères ● écrire ici. groupe ○ box of chocolates.

Imogen ne s’était jamais intéressée à la mode avant de s’intéresser à son petit frère. Percy est un vrai passionné, et ce depuis le plus jeune âge. C’est lui qui lui a appris le goût de la mode, qui lui a appris comment et pourquoi tel vêtement va avec tel autre, comment et pourquoi tel tissu ne va pas avec tel autre. C’est aussi lui qui lui a appris que telle couleur, ou que tel motif va mieux mettre en valeur telle morphologie plutôt qu’une autre. Il l’aidait à faire les boutiques, à se trouver un style, à choisir les vêtements qui lui correspondent. Et encore aujourd’hui elle lui demande souvent son avis lorsqu’elle part en shopping, que ce soit par sa présence physique ou par l’interface de leurs smartphones. ● Elle est née avec une cuillère en argent dans la bouche. Sa mère est avocate et son père est médecin. Ils ont toujours vécu à Chicago, dans une magnifique mansion. La famille n’a jamais manqué de rien. Il n’y avait ni gouvernante, ni précepteur, mais les enfants connurent plusieurs filles au pair, qui aidaient aux tâches ménagères et aux devoirs. Et les enfants ont suivi une scolarité exemplaire dans des pensionnats privés. ● Parmi les rituels de la famille Mensfields, il y a fête du nouvel an, qui mélangeait la famille et les amis, et les différentes générations. Les enfants invitaient leurs amis, les parents invitaient leurs amis aussi, et il y avait encore les cousins, les oncles et tantes et les grands-parents, un véritable melting pot. Ils louent également chaque année un chalet à Aspen, une station de ski dans le Colorado pour s’adonner aux sports d’hiver. Là encore, il leur arrive d’inviter des proches ou des amis les rejoindre dans leur somptueux chalet. Et tous les étés ils partent en vacances en Europe, tant et si bien qu’ils en ont pratiquement visité tous les pays. ● C'est une famille républicaine, qui fait partie de la National Rifle Association, et qui s'oppose aux droits des homosexuels. Et c'est ainsi que le divorce dans la famille a commencé, entre les enfants et les parents. En apprenant que son fils était homosexuel, M. Mensfields lui a purement et simplement coupé les vivres. Ce fut le point de départ qui amena par la suite d'autres divergences d'opinions à être révélées entre les enfants et leurs parents, comme le port des armes par exemple, et la couleur politique.

- Comment avez-vous obtenu ce job et pourquoi le gardez-vous?
Elle a fait des études d'art, et officia en tant que décoratrice d'intérieure, dans un premier temps. Et puis elle reprit une spécialisation en web-design et est devenue infographiste, afin de maîtriser les techniques de dessin sur ordinateur. A la base, c'était toujours dans l'optique de rester décoratrice d'intérieure, mais la demande se faisant rare, ne se faisait pas beaucoup connaître, n'ayant pas beaucoup de succès ni de commandes, elle a décidé de se réorienter. Et c'est ainsi qu'elle a candidaté au pôle communication, visibilité éditoriale, autant dire au pôle édition, du magazine Vanity Fair. Avec ses deux formations, elle est capable à la fois de gérer la plaquette physique du magazine, et son interface numérique. Et c'est ainsi qu'elle a obtenu le poste. Aujourd'hui elle officie en tant que responsable éditoriale. Sauf que comme elle n'a pas trente-six bras et que c'est une grande maison elle ne peut pas tout faire, alors elle supervise.

- Que pouvez-vous nous dire sur votre travail?
Elle connaît la compétition, quasi endémique entre son magazine et Vogue, mais elle reste très attachée à Vanity, parce qu'il s'agit là, selon elle, d'un magazine plus vrai, plus authentique. Il est plus ancré dans la réalité, il parle plus du monde d'aujourd'hui. Il est beaucoup moins superficiel que Vogue, qui ne s'intéresse qu'à la belle partie du monde, celle des froufrous et des jupes à volant. Non, c'est caricatural, mais Vogue est vraiment spécialisé dans la mode même, tandis que VF s'intéresse aussi aux personnalités politiques, économiques... Le monde ne se résume pas aux podiums chez Vanity, et c'est ce qui lui plait.